L'environnement de la Principauté de Monaco recèle quelques curiosités qui méritent d'être mise en avant.

 

La méduse Pélagia noctiluca qui vit toute l'année au large comme les 5 autres méduses pélagiques degrande taille présentes en Méditerannée. Cette méduse très urticante qui créé des désagrément aux pêcheurs et aux baigneurs est un espèce très curieuse. Les océanographes ont quelques problèmes avec elle car ils n'ont toujours pas réussi à décrire sa reproduction ni à expliquer son arrivée sur la côte qui ne s'observe que pendant 3 ou 4 années consécutives tous les 10 à 12ans. Cette arrivée àla côte mentionnée depuis 200 ans dans les observations quotidiennes de la station de Villefranche sur mer semble être en relation avec l'établissement de hautes pressions accompagnées d'un déficit de pluviosité . Cette sepèce fournie donc le plus bel exemple de la relation entre les fluctuations de populations planctoniques et les changements climatiques.

 

 
Les barquettes de la Saint Jean dont le nom latin est Velella velella, ont l'aspect d'un petit bateau de 5 à 7 cm de longueur de couleur bleue et munie d'un voile triangulaire.Cet organisme est un coelentéré (embranchement des coraux et des méduses) et plus précisement un sitonophore proche des hydraires. C'est un hydraire complètement adapté àla vie pélagique à un point tel que sa respiration est devenue aérienne par suite de l'émersion normale du floteur (constitué par la barquette).

La couleur bleue est donnée par des zooxanthelles, cellules végétales vivant en symbiose avec ces velelles.Sous ce floteur est fixée toute une colonie de polypes disposées en ellipses. De ces polypes se détachent de petites méduses ayantla forme d'une mitre qui tombent généralement au fond de la meroù elles se reproduisent. Les processus de fécondation et le début du développement des velleles sont encore mal connus. Ces barquettes vivent normalement en haute mer où elles peuvent constituer des bancs immenses (des dizaines de km2). Elles sont poussées par les vents du Sud vers les côtes métropolitaines en mai et juin dans les eaux monégasques et environnantes.

 
 

Les crevettes de la Sainte Dévote dont le nom latin est Meganyctiphanes norvegica sont des crevettes pélagiques d'origine atlantique boréale, assez répandues dans les eaux méditéranéenne surtout l'hiver. Leur taille est au maximum de 5 cm, elles se nourissent de plancton végétal ou de détritus et sont recherchées par les baleines, certains phoques, les oiseaux marins et les poissons. Elles vivent normalement au dessus du talus continental entre la surface et 500 m de profondeur.

Ces crevettes sont bien connues des pêcheurs monégasques car, chaque année, à la fin du mois de janvier, elles se rassemblent à la côte devant Monaco, où on les pêche avec une lampe électrique. La raison de cette présence inhabituelle n'est pas encore très bien élucidée. Elle est vraisemblablement en rapport avec la reproduction de cette espèce et l'ampleur de ce phénomène est plus grand lorsque la lune est pleine et le ciel dégagé par le mistral.